jlouis69 a écrit : ↑mar. 8 déc. 2020, 22:54
Bonsoir Michel,
De même pour moi avec la MAAF auprès de laquelle est assurée ma Clio II (normal, c'est encore une RENAULT

) que ma fille conduisait et qui fait heurter à l'arrière gauche par un camion polonais. Celui-ci s'est arrêté (normal à nouveau puisque la clio était également à l'arrêt), mais le chauffeur ne voulait pas faire de constat. Fort heureusement 2 motards de la gendarmerie sont arrivés, ont demandé tous les papiers afin de rédiger le constat à l'amiable mais le conducteur polonais avait refusé de poser sa signature.
Le constat a été remis à mon agence de la MAAF qui m'a informé que faute de signature du responsable ce constat n'était pas valable mais néanmoins un contact serait pris auprès de la partie adverse pour la prise en charge des frais de réparation.
Toutefois la MAAF a procédé au paiement de la remise en état en m'informant que si l'assureur adverse ne contestait pas je n'aurais pas à rembourser les coûts de la réparation qui avaient été avancés par la MAAF.
Un an plus tard, je recevais un courrier de mon assureur qui m'informait que faute de contestation de l'assureur plolonais, l'affaire était close.
Je ne peux que féliciter la MAAF.
Bien amicalement.
Jlouis69
Le constat amiable même non signé est valable du fait de l'échange d'identité. De plus si la version des faits n'est pas contestée le recours se fait automatiquement dès lors où la Cie adverse adhére à la convention IDA .
Donc tout est normal la MAAF a juste appliqué la règle.
Concernant la MAIF Il y a beaucoup à redire et il faut se méfier, notamment pour le capital mobilier de l'habitation. Suite à un petit incendie je me suis fait rouler dans la farine. L'expert a expertisé mon mobilier et j'ai la manie comme beaucoup de garder de vieilles choses, je n'aime pas jeter. L'expert a bien évalué ces vieilles choses en tenant compte de la vétusté, ainsi un vieux téléviseur, pour ne citer que ça, d'ancienne génération ne pouvant plus fonctionner avec les moyens modernes a été estimé 5 €. J'étais d'accord sur ce prix et encore élevé car je pensais le mettre à la déchétterie.Je vous laisse imaginer le stock immobilier en tous genres, sans grande valeur, dans le 2ème étage, de notre maison, habitable mais nous servant de de grenier soit environ 120 m².
Eh bien la MAIF a demandé à l'expert de refaire son rapport en valeur à neuf, donc toutes les vieilleries entreposées dans notre grenier ont été surévalué en valeur à neuf. Ce qui a engendré un dépassement du capital mobilier assuré et confirmé, au départ, par l'expert de la MAIF. Il s'en est suivi d'une règle proportionnelle de l'indemnisation. Pour les néophytes le calcul de la règle proportionnelle est le suivant :
Sur un contrat vous assurez un capital de 100 000 € vous payez (la prime) 50 €
Il y a un sinistre évalué à 20 000 €, l'expert qui fait l'expertise évalue le mobilier avant le sinistre à 150 000 €. La prime qu'aurait du payer l'assuré pour 150 000 € de mobilier aurait du être de 75 €. l'indemnisation du sinistre sera :
20 000 X 50 :75 = 13 333 €
Heureusement les dégâts de mon sinistre avait été ,pour moi, surévalué (je fais les travaux moi même) néanmoins la MAIF n'a pas tenu compte que j'avais éteint l'incendie
avec l'aide de mon épouse et de mon fils,sans notre intervention c'est la maison qui brûlait. (ceux qui ne croient pas à la vie dans l'audela et la présence d'anges gardiens je peux vous narrer l'histoire qui en est un exemple).
Evidemment j'ai vite quitté la MAIF.
Naître, mourir, renaître encore et progresser sans cesse, telle est la Loi ....Allan KARDEC